Le stress, dont le mot vient du latin stringere - qui signifie tendre, serrer, mais aussi raide -correspond à une réaction d’adaptation à notre environnement. Le terme stress est lancé et défini en 1925 par Hans Selye, comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné. Il n’est donc pas pathologique en soi mais bien naturel. De ce point de vue les facteurs de stress comme les effets du stress sont multiples.
L’événement stressant est un événement anormal (surprise, intensité, fréquence,...) qui déclenche une réaction normale avec ses effets. Les neurosciences nous ont montré que les effets du stress relevaient d’un modèle psychobiologique dans lequel la chimie complexe rencontre un individu complexe (avec son histoire et son patrimoine génétique).
Du point de vue du traitement de l’information du stress non traumatique : le thalamus est activé, une voie rapide de cette activation enclenche l’amygdale (réponse émotionnelle) et une voie plus lente le cortex (réponse mentale). L’amygdale et le cortex interagissent entre eux et avec l’hippocampe (fonction d’apprentissage et de mémoire).
Pour aller plus en détail, la stimulation de l’amygdale entraîne la libération rapide de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine,...) et produit un éveil émotionnel avec un accroissement de la vigilance et du traitement des informations pour favoriser un choix optimal face au stresseur. Dans la réponse émotionnelle il y a production d’adrénaline (via le système nerveux autonome), et de cortisol (via l’axe hypothalamo-hypophysaire).
L’adrénaline est l’hormone qui prépare à l’action (augmentation de la fréquence cardiaque, hausse de la pression artérielle, dilatation des bronches,...). Le cortisol est une hormone stéroïde qui stimule l’augmentation du glucose sanguin et permet donc de libérer de l’énergie.
Les modifications biologiques doivent être limitées dans le temps pour ne pas affecter l’organisme. En effet les hormones du stress vont agir en retour sur le cerveau (cortex) pour éteindre les réponses de stress et recouvrer l’équilibre, ainsi que pour stocker dans la mémoire (hippocampe) les nouvelles informations qui seront utiles lors d’une future exposition à un stresseur similaire.
Ainsi on évoque parfois le bon stress, avant d’entrer en scène pour un comédien, ou bien avant un examen ou une compétition, pour parler de ce conditionnement nécessaire pour s’adapter en terme de concentration, d’énergie, etc. à l’événement.
Alors dans quelle mesure le stress devient-il parfois néfaste ? Lorsque la réaction d’adaptation est disproportionnée on parle de stress inadapté. Il est ici question du passage du normal au pathologique. Les symptômes afférents sont d’ordre physique, mental, émotionnel et comportemental. Ce stress inadapté se rencontre dans deux cas :
Dans les deux cas la permanence des stresseurs empêche la récupération et le retour à l’équilibre : le stress comme réponse de survie de l’organisme devient délétère.
Il est probable qu’il existe autant de manifestations liées au stress inadapté qu’il n’y a d’individus. Celles-ci se révèlent dans les jours, les semaines, voire les années qui suivent les événements stressants par une dérégulation de la réponse adaptative. Nous sommes tous concernés par le stress qui se manifeste dans notre vie sociale, affective mais aussi professionnelle. Le stress est maintenant vu comme un facteur déterminant des maladies cardiovasculaires, des troubles de l’humeur et de l’anxiété, des désordres métaboliques, des pathologies auto-immunes et inflammatoires ou encore des troubles musculo-squelettiques.
Si le stress agit sur les troubles de l’humeur et l’anxiété, il peut également agir comme déclencheur de crises de panique. Sous l’angle psychopathologique il s’agira de voir s’il s’agit d’une attaque de panique ou d’une bouffée anxieuse.
L’attaque de panique est un vécu d’anxiété extrême (signes somatiques : hyperventilation, tachycardie, douleurs, tremblements...) avec des symptômes comportementaux (agitation, attaque/fuite,...), qui est de courte durée (inférieure à 30 minutes) et ne survient pas dans des circonstances particulières. Il y a ici un caractère d’urgence. La répétition des attaques de panique dans le temps constitue le trouble panique.
Tandis que la bouffée anxieuse est d’abord un vécu de peur intense reliée à des idées, avec des symptômes physiques, qui dure plus longtemps (30 minutes à une heure ou plus). L’installation dans le temps de la bouffée anxieuse peut déboucher sur un trouble anxieux généralisé.
Dans les deux cas la thérapie alternative complète l’action d’un professionnel de santé.
Lorsque l’on vit une situation stressante, une mauvaise gestion de ce stress peut nous affecter d’une telle manière qu’une boucle d’amplification se met en place : « je stresse - j’échoue à relativiser - ce qui me rend de plus en plus anxieux – je me loupe - je stresse davantage – je ne m’en sors pas ».
Vous allez alors vous sentir pris dans un engrenage de douleurs et de maux pour ce qui est du stress physique.
Sur le plan mental, les pertes de mémoire, les défauts de concentration, vont aller crescendo à mesure qu’une réaction d’anxiété prend le dessus.
Concernant le stress émotionnel, l’impact sur votre moral de vos réactions émotionnelles disproportionnées va générer de nouvelles boucles émotionnelles.
Enfin sur le plan comportemental, le retrait social, les difficultés au travail, le sommeil affecté, un laisser-aller ou de nouvelles façons de vous alimenter, vont crée là encore une chambre d’écho au stress.
Notre corps est le premier réceptacle de cette réponse de survie qu’est le stress. Il emmagasine donc les perturbations (agression des stresseurs) et dispose de l’énergie correspondante à cette agression. Nous avons vu que dans le cas du stress inadapté le corps ne peut libérer cette énergie qui va en quelque sorte se retourner contre lui. Les problèmes physiques et les douleurs associées rendent compte de cela.
Le stress vient amplifier le caractère douloureux des symptômes physiques en générant une focalisation de l’attention sur le problème. Il affecte également notre seuil de tolérance. De plus, la dimension cognitive produit des pensées négatives sur soi ou sur le monde.
La sophrologie aide le client à se reconnecter à son schéma corporel, à conscientiser les tensions, pour tendre vers un lâcher-prise libérateur.
L’hypnose va procéder d’abord d’un recadrage autour du stress lequel est une réponse adaptative extraordinaire de notre biologie avant d’être un problème.
Dans une approche solutionniste expérientielle, l’hypnose et la sophrologie sont des outils pour créer de la solution. Celle-ci devra articuler le processus de fonctionnement singulier du client à ce qui se passe dans son corps.
Des protocoles spécifiques dits génératifs vont nous permettre d’ancrer dans le corps du relâchement et du mouvement libérateur.
La focalisation sur la sensation interne désirée vise à amplifier les ressources existantes et participer de la réactivation de connexions neuronales offrant de la ressource. Une boucle vertueuse se met en place pour offrir du confort à la place des tensions.
Nous avons vu que le stress agit sur le plan mental : les pertes de mémoire, les défauts de concentration, vont aller crescendo à mesure qu’une réaction d’anxiété prend le dessus. Les neurosciences nous montrent que les connexions neuronales sont ralenties (action du cortisol, atrophie de l’hippocampe, diminution du nombre de neurones qui participent au traitement de l’information). Les troubles anxieux, les difficultés d’apprentissage, les troubles de la mémoire pourraient trouver leur origine dans des événements stressants non intégrés.
L’hypnose et la sophrologie appliquée dans l’approche solutionniste expérientielle visent à renouveler les connexions neuronales éteintes. Halluciner une expérience régénératrice à travers l’hypnose, ou bien potentialiser le relâchement mental grâce à la sophrologie, atténue considérablement les réactions anxieuses et les répercussions en termes d’attention ou de concentration associées.
Lorsque les émotions nous submergent nous avons l’impression de perdre le contrôle de notre vie. Les techniques de régulation émotionnelle visent à apprendre au client à se réguler, afin d’avoir du choix. Il s’agit dans le système nerveux autonome, de passer de l’activation du nerf sympathique qui prépare l’organisme à répondre à un stress, à l’activation du nerf parasympathique qui entraîne un état de relaxation en ralentissant les fonctions de l’organisme. La respiration, comme des techniques simples de tension-détente, vont ainsi oxygéner le cerveau et redonner de la fluidité psychologique.
Le stress inadapté produit des effets sur les comportements dans la mesure où comme l’a montré Peter Levine à propos de la réponse d’immobilité dans le traumatisme, l’énergie bloquée demande à être gérée par l’organisme. Pour le dire autrement, notre physiologie nous indique qu’il y a une menace et notre cerveau rationnel s’applique à en trouver la source. Le stress chronique est proche du traumatisme en terme d’effets : nous nous sentons jamais vraiment en sécurité et cela produit des effets sur notre sommeil, notre relations sociales, ou encore notre travail.
Agir sur le plan comportemental revient à revenir à ce qu’il se passe dans le corps pour apprendre à traverser le moment se stimulation sans que celui-ci ne renforce la réponse d’immobilité. L’hypnose et la sophrologie visent à progressivement redonner de la maîtrise au client dans la traversée des évènements du quotidien, pour ce qui fait le sel de la vie ne vienne pas renforcer le retrait mais produit bien du plaisir et de l’ouverture.
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